Oui l’aventure vaut vraiment la peine !

Sur la route entre San Carlos et Los Mochis
29 janvier 2016
En toute simplicité à Lo De Marcos
5 février 2016
Sur la route entre San Carlos et Los Mochis
29 janvier 2016
En toute simplicité à Lo De Marcos
5 février 2016

Nous avons été sur la route tout le week-end afin de parcourir une distance de 1200 km entre San Carlos et Lo De Marcos. Nous avons changé d’état trois fois, avons fait le plein de diesel trois fois également pour un total de 425.00 $ et nous avons dû également déboursé la jolie somme de 210.00 $ en frais de poste de péage. Nous savions à l’avance que c’est sur la côte ouest du Mexique, que les péages sont les plus chers au monde. À la grosseur et la longueur que nous avons (55 pieds avec la voiture), il n’était pas question d’emprunter les petites routes, ni même les routes provinciales « Libra ». Nous avons dû aussi, adapter notre conduite avec les Mexicains… Ici tout va vite, les chemins sont parfois hasardeux, autoroute à 4 voix, à 2 1/2 voix… et gare au « top » (dos d’âne de toutes les grosseurs) que l’on voit parfois à la dernière minute pour nous dire de ralentir pour une traverse de piétons ou bien à l’entrée village.

Entre Los Mochis et Matzatlan;

Nous sommes encore une fois partis avec un soleil levant magnifique et avec le chant des coqs et poules de la place. On prend la 15 vers Mazatlan, une autoroute à péage à 1 1/2 voix de chaque côté, des trous ici et là, des tops. La route n’est pas si mal, peu d’automobiles, surtout beaucoup de gros camions. J’ai appris à dépasser les gros trains routiers en m’enfilant dans le milieu de l’autoroute, faisant face au sens inverse… Et parfois nous sommes deux de large à dépasser. J’ai aussi brisé les règles en doublant sur une ligne double — ici c’est la norme. Les véhicules les plus lents roulent sur l’accotement. Malgré tout, les paysages sont magnifiques, l’agriculture est luxuriante et les montagnes sont vêtues d’élégants manteaux de verdure.

Nous avons ensuite poursuivi notre route pour arriver à Mazatlan, belle ville touristique, avec des hôtels en bordure de la plage, son centre-ville et son quartier historique. Première chose que nous avons fait, fut d’aller prendre une longue marche sur la plage — magnifique! Myco et Bernard se sont baignés et ont surtout bien rigolé avec les énormes vagues!

 

Nous sommes retournés à notre campement, et pendant ma siesta, Bernard est allé explorer le centre-ville en vélo. Par la suite, souper tranquille, une p’tite vue (Joy, que je vous recommande) et dodo tôt!

Entre Mazatlan et Tepic (capitale de Nayarit);

Merci la vie à fière allure aux aurores… Encore une fois le soleil est à peine levé, que nous reprenons notre route. Pour la 1re fois, on roule sur une autoroute toute neuve en béton jusqu’à Tepic. Une pause méritée de conduite, qui nous permet d’admirer le paysage qui se transforme de plus en plus sous nos yeux — tropical, plein de fruits partout — on peut même les cueillir de notre fenêtre, tout en roulant! Beaucoup de postes de péage aussi, c’est la journée qui nous coûte le plus cher. Juste avant d’arriver à Tepic, au dernier poste, les policiers fédéraux, qui sont partout, nous demandent gentiment de nous tasser sur le côté. Beaux sourires, ils nous demandent où nous allons, si nous avons besoin d’aide pour les directions, ils regardent un peu à l’intérieur, flattent Myco et nous souhaitent une belle journée. Bernard et moi on se regarde, poussons un soupir et l’on sourit. Tellement d’histoires à faire peur que les gens nous racontent à propos des policiers… Il faut faire confiance, qu’ils sont là pour nous protéger.

Entre Tepic et Lo De Marcos;

On nous avait bien avertis de prendre notre temps pour cette portion de notre chemin. Nous avons pris 3 h pour parcourir une distance de 120 km sur la route #200. Une très longue descente, entre les montagnes, vers Lo De Marcos, sur une petite route provinciale à une voix (lire 1/2 voix) de chaque côté, sans accotement et avec un dénivelé de 1 pied et plus de hauteur de chaque côté.

C’est Bernard qui conduit. Pour la première fois, je me sens nerveuse. On touche à tout bout de champ les lignes blanches et jaunes lorsque les autobus et camions nous frôlent en arrivant en sens inverse. Mon chum à la goutte qui dégoutte sous le bras, on rit, on argumente, on rit… On monte, et on descend, virage en épingle… Y fait chaud en titi dans le VR.

 

 

On voit au loin un petit marché local. On arrête et on prend une pause. On achète un cocofrio — une noix de coco à boire, du dessert, un gros melon. On jase un peu avec le jeune homme et nous repartons. Plus de 20 km avant d’arriver. On voit enfin l’enseigne de Lo De Marcos.

On rentre dans le village, une rue principale à une seule voix, mais des autos y passent dans les deux sens. Merci la vie se faufile, on évite les fils électriques qui sont plus bas que normal, les branches d’arbres et enfin on voit notre campement — Cheryl, mon amie virtuelle (nous avons connecté sur un forum pour le Mexique), nous accueille à la porte de La Parota, un joli parc intime, en bordure de la mer. On s’installe vite fait, on saute dans nos maillots de bain et hop à la plage. Ohhhh que c’est beau, un paradis — oui l’aventure vaut la peine! On connecte rapidement avec les gens du campement, on nous partage des activités de la place, les jours du marché, les cours d’espagnol, les sessions de yoga, le stretching… Je crois qu’on va beaucoup aimer notre oasis de paix pour les 3 prochains mois.

Ce matin, on s’installe un peu plus. Bernard met les toiles solaires, les couvres pneus, miroirs pour protéger du

Ma corde à linge (tout au fond)

chaud soleil. Ma corde à linge, le BBQ, table, chaises, tapis… On commence à se sentir chez nous. Ce midi, pause et baignade à la plage avec des vagues gigantesques, dont une qui m’a surpris de plein front — j’ai bu une bonne gorgée d’eau salée!

Maintenant le temps de faire les courses, je quitte à l’instant pour me rendre au marché, situé à 1 km.  Merci la vie xxx

Laissez votre commentaire

Translate »