Les mots qui nous trouvent !

Les voix de la Parota
24 décembre 2016
Collecte de fonds, marche pour les femmes, exploration dans la jungle
6 février 2017
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D’aussi longtemps que je me souviens, j’ai toujours aimé dire au revoir à l’année qui se termine et bonjour à celle qui commence. Parfois, le rituel ou la symbolique diffère quelque peu, mais l’essentiel reste le même et surtout il faut que ça soit simple.

Comme si je faisais défiler une bobine d’un film, j’ai retenu de 2016 certains de mes moments de fierté, mes hauts et mes bas, des réalisations petites ou importantes, des rencontres magiques avec des gens qui m’entourent, mes étapes de transformation personnelles, et même si parfois c’était difficile et chaotique, j’essayais de voir le cadeau dans tout ça pour moi.

Les célébrations de la veille du Nouvel An avec nos amis, à Lo de Marcos au Mexique, ont semé beaucoup de joie en moi. Bernard aura su conquérir nos p’tits bedons avec un succulent repas indien accompagné de bons vins. Riches conversations, rire communicatif, dessert copieux, digestifs divins et lumières qui scintillaient de partout au campement comme pour nous inviter à entrer gaiement dans la nouvelle année.

Nous avons accueilli 2017, en regardant les lanternes chinoises planées au-dessus de la mer du Pacifique. Avec les pieds dans le sable, nous étions aux premières loges d’un spectacle lumineux avec les feux d’artifice en harmonie avec le bruit des vagues. Puis les douze coups de minuits ont retenti joyeusement. Un long baiser échangé avec mon amoureux, des bisous et accolades entre amis, des textos et vidéos envoyés à notre famille… Vraiment un début d’année tout en douceur.

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Notre matin du premier jour de l’an fut marqué par nos échanges téléphoniques avec notre famille et nos amis très proches. Échanges de messages de paix et d’amour. J’ai aussi pris du temps pour regarder où je m’en allais en 2017, métaphoriquement parlant, quels chemins prendre, quels changements entreprendre, mes objectifs, mes intentions… J’ai dû passer une bonne partie de l’après-midi à juste regarder la mer en essayant de voir et d’entendre peut être quelques réponses pour 2017. J’ai accueilli le vide et le tout en même temps. Le moins étant plus. J’ai donc fait le choix de ne concrètement rien planifier pour 2017 et de faire confiance que ma route m’offrirait tout ce dont j’aurai envie et besoin… Moins que plus et surtout créer à partie de rien et de tout.

 

Ma réflexion du début de l’an s’est poursuivie lors de notre 1re session de yoga de la nouvelle année, offerte par Gaby, sur le bord de la plage. Spontanément, j’ai offert à notre groupe une visualisation avant de commencer notre classe. Une expérience afin de plonger d’un côté dans notre passé et de l’autre d’explorer notre futur pour doucement revenir au moment « ici et maintenant ». Moment présent unique où j’ai demandé à tout et chacun de choisir qu’un seul mot ou métaphore pour ce moment que tous pourraient transporter au fil de l’an 2017. En leadant notre groupe dans cette expérience, mon mot m’a soudainement trouvé. Mon mot est curiosité.

Ma curiosité a pris son envol dans le cours de yoga. Gaby nous a gentiment guidé au-delà des positions de base. Entre chacun des exercices, elle nous a offert de la méditation accompagnée : respirer avec la mer, rire, appeler une personne, se souvenir d’un moment chaotique. Notre espace était tout simplement délicieux, imprégné de différentes énergies. Et petit à petit ma curiosité se pointait le bout du nez aussi.  À la fin de notre session de yoga, j’ai invité le groupe à approfondir leur réflexion à propos des mots qui nous avaient trouvés. Juste écrire un mot sur un tableau ou le garder à vue ne suffit pas. Il faut le questionner gentiment: qu’est-ce que ce mot veut dire vraiment, sa définition, ou encore la façon que nous pouvons honorer ce mot pour faire en sorte qu’il soit présent et bien en vie dans notre quotidien.

Portée par cette belle énergie, j’ai continué ma journée en m’arrêtant chez Gary et Suzie, au campement, pour faire un brin de jasette. Nous avons échangé sur l’expérience du yoga. Suzie partage avec nous son mot et moi de même avec Gary. C’était vraiment agréable juste de voir l’excitation de chacun quand venait son tour de mieux définir ce mot.

En soirée, j’adore lire au lit avant le dodo. Ma tablette sur les genoux j’entend un « ding »… un courriel vient de rentrer. C’est Gary qui m’écrit; il me fait parvenir un brouillon de son prochain article pour son blogue. Il commence avec (en anglais et traduit ici pour vous) « Christine Lecavalier s’est arrêtée ce matin et a dit que son “mot pour l’année” est “curiosité”. C’est un mot formidable et je lui ai dit que la curiosité est le fondement de l’apprentissage. Parce qu’elle explorera à propos de tout ce dont elle est curieuse, son année en sera une d’apprentissage. » Ensuite, un peu plus loin dans son article, Gary explique que son mot est générosité. Il est sensible et inspiré à comment il peut donner et recevoir généreusement pendant une partie de son année. Wow! Je lui réponds que je suis vraiment touchée que notre courte conversation de ce matin ait suscité une certaine magie dans son esprit et encore mieux que le mot générosité l’ait trouvé! Je lui écris aussi qu’il a un magnifique talent d’auteur. Car Gary sait faire danser les mots sur son blogue. Il est si curieux qu’avec un seul mot, une lecture ou une émotion, le voilà crinqué à écrire un article résonnant de sens et surtout toujours généreux à le partager avec nous tous.   Je vous invite à faire connaissance virtuellement avec Gary, en suivant ce lien: Gary Gruber

Ce matin, j’ai fait la grâce matinée en restant au lit. Déjà plein de trucs qui m’ont amenée à être attentive à ma curiosité. La brise de mer qui entre doucement par le hublot caresse ma peau… j’explore la douceur. C’est quoi la douceur? Qu’est-ce que je peux faire pour avoir plus de douceur dans ma journée … Puis je me lève et m’apprête à sauter dans la douche quand le chum entre dans le motorisé en claquant la porte vivement… Outch que je me dis, pas un mot et sois curieuse envers lui. Je décide de le laisser brasser ses énergies et je le regarde du coin de l’œil. C’est sûr que j’aurais pu réagir en lui disant d’arrêter ce tapage, car ça me dérange, mais j’ai choisi d’être curieuse. Juste ça, c’est un pas en avant pour moi. Juste d’essayer et d’explorer avec ma curiosité m’aura permis d’écouter, d’entendre, comprendre et de voir l’autre.

Fascinant ce qu’un seul mot peut faire comme différence. Je suis aussi curieuse envers vous; de quelle façon êtes-vous entré dans la nouvelle année?

Bonne année 2017 et… Merci la vie!

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