Saint Augustine et ses aventures

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Notre séjour à Saint-Augustine nous a charmé. La plage à deux minutes, la famille coin – coin qui nous visitait matin et soir, petits marchés coquets ici et là, et surtout la visite de cette magnifique ville historique avec le Collège Flagler, le musée Lightner, la rue St-Georges avec ses fortifications et la plus ancienne école en bois.

Nous avons débuté par une incursion rapide en soirée pour visiter les petits racoins de cette ville sur la rue St-Georges… nous avons eu pas mal de fous rires ce soir-là en passant devant les machines à bonne aventure, machine à prédire le bonheur, les forces… à lécher les vitrines des boutiques hétéroclites, à saliver devant les pommes caramel…

Un jeune étudiant très passionné par l’art et l’histoire nous a fait visiter le collège Flagler, qui avant d’être une université d’arts libéraux (fondée en 1968) était un ancien hôtel de luxe – Le Ponce de Leon, inscrit au registre national des sites historiques, construit en 1888 par John Carrère et Thomas Hastings à la demande de l’industriel Henry Morrison Flagler. Fait assez inusité et remarquable, l’hôtel a été construit en 18 mois. Initialement réservé aux femmes, le collège devint mixte en 1971 et propose un cursus en 4 ans. En 2006, il comptait 2 246 étudiants.

Ensuite nous avons fait une petite pause méritée, plutôt le bedon de mon chum criait famine…Chaudement recommandé par nos amis Dave et Annick (et leur toutou Roquette et minou Ti-gars), nous avons cassé la croute chez Carmélo – la meilleure pizza et calzone de toute la Floride…preuves à l’appui!

Nous avons également adoré notre visite au Musée Lightner qui est abrité au cœur d’un ancien hôtel de style renaissance Espagnole (Alcazar) également édifié par Henri Flagler en 1888. Le musée Lightner offre depuis 1948 un voyage artistique à travers les allées du bâtiment où sont exposées diverses œuvres d’art, dont la majorité sont des antiquités du style victorien américain. Arts décoratifs, objets de collection et verrerie peuplent cet espace haut en couleur. Salle de bal, bain de vapeur russe, chambre d’hôtel luxueuse…

Et puis… il faut bien que je vous raconte une drôle d’aventure… alors que nous marchions sur la plage le soir du 14 novembre vers 19 h 45… je laisse Bernard vous raconter la suite :

« Nous marchions sur la plage et je recherchais les satellites dans le ciel lorsque mon regard fut attiré par quelque chose que je croyais d’abord être une étoile filante ou un météorite, car il était clair et se déplaçait rapidement du nord au sud. L’observation a duré entre 8 et 10 secondes, le temps qu’il a fallu pour apparaître au nord et disparaître au sud. Le ciel était clair de tout nuage.

L’objet était composé de cinq lumières disposées sur un plan qui formait un pentagone. Chaque lumière était de la taille d’une étoile brillante. L’objet se déplaçait le long d’une trajectoire essentiellement, mais-pas — tout à fait rectiligne. La forme semblait “surfer” dans les airs, car elle se balançait sur différents axes. Il ne semblait pas y avoir de corps entre les lumières, bien que le mouvement contredit cette observation. Le mouvement que suivait l’objet était sa caractéristique la plus intéressante.

Sa distance pouvait être estimée entre 5 km à 15 km. Malgré la distance, l’objet semblait très grand (environ 3-5 degrés) — la taille d’un à quatre terrains de football. Il se déplaçait probablement à une altitude de 3 km à 10 km. Il aurait pu être plus grand et plus loin aussi.

J’ai immédiatement essayé de pointer l’objet à Christine, mais Myco a commencé à aboyer, car il y avait des marcheurs à proximité. Je continuais à pointer et lui dire de regarder, mais elle essayait de garder le chien sous contrôle. L’objet a disparu et j’étais frustré, car elle n’avait rien vu. Comme j’ai essayé de lui décrire ce que je venais de voir, elle s’est d’abord moquée de moi, puis a suggéré des avions à réaction ou des avions commerciaux…et puis elle m’a obligé (avec le  fouet) à dessiner ce que j’avais vu (voir vidéo).

Le fait que la forme se balançait clairement autour de plusieurs axes tout en se déplaçant à une vitesse presque constante implique que certaines des lumières accéléraient tandis que d’autres décéléraient (le dessin ne peut reproduire). Ce mouvement aurait été pratiquement impossible à créer si elles ne faisaient pas partie du même corps, comme ce serait le cas avec une formation d’avion en vol. Or, la taille de l’objet ne pouvait être une construction humaine. » Pour localiser où nous étions : https://www.google.com/maps/@29.8587106,-81.2653437, 17z

Nous avons repris notre route dimanche vers Port Ste-Lucie où nous resterons jusqu’à la fin du mois. Nous sommes chanceux de pouvoir rester sur un site enchanteur – une réserve naturelle « Savannas », couvrant 550 hectares et abritant cinq communautés biologiques distinctes. Le site donne accès à une pinède, une prairie humide, lacs, rivières et marais, et une faune débordante de vie, dont les charmants alligators, tortues, serpents d’eau, aigrettes, aigles, cochons sauvages… je dois vraiment tenir à l’œil miss Myco et Pink – pas question de les voir disparaitre dans le ventre du dragon!

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