Danser au rythme de San Carlos

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Nous avons découvert un peu plus San Carlos et Guyamas cette semaine. J’aime particulièrement lorsque nous marchons ou conduisons au hasard, accueillir ce que la route a pour nous, comme un beau cadeau qu’on déballe. C’est facile de se perdre dans les spaghettis de petites routes en terre ou en sable, même si parfois on se demande si nous réussirons à passer avec notre petite Honda Fit. C’est en étant curieux que nous avons découvert un petit oasis perdu. Une jolie plage cachée au fond d’une baie, au pied de la montagne Tetakawi… deux pêcheurs, une maman avec son petit, le vent, le soleil, les vagues et nous — moment à savourer doucement.

 

Je me suis rendue seule aussi dans le centre-ville animé de Guyamas, à 20 km de San Carlos. Il y a vraiment des petits magasins partout le long de la rue principale, des camions-tacos stationnés ici et là, et qui offrent des mets locaux — ça sent tellement bon! Un micro centre d’achat à moitié vide; je constate que l’économie de la place sert définitivement mieux les villageois avec leurs produits locaux. Dimanche, mercredi et vendredi sont les jours du marché, et croyez — moi c’est comme une grande fiesta. J’adore voir tous les fruits et légumes colorés bien étalés devant nous : 0,80 cent pour un beau sac d’oranges, 0,50 cent pour des bananes, 20 $ pour 1kilo de grosses crevettes fraîches, 1,00 $ pour 5 poivrons — bref on prend l’habitude de faire nos provisions à bas prix et il y a vraiment une belle variété de produits de toute de sorte.

Tous les midis, Bernard et moi on prend une longue marche sur le bord de la mer avec Myco. Une journée, en allant rechercher sa balle dans l’eau, Myco est tombé museau à museau avec une petite poule de mer. La pauvre avait l’air vraiment épuisée, car elle ne réagissait pas beaucoup aux bisous de Myco. On a poursuivi notre marche et sur notre retour, la petite poule d’eau dérivait encore. Myco l’a prise délicatement et l’a ramené sur la plage. Je l’ai prise entre mes mains, je l’ai caressé en lui disant des mots doux, et elle est partie au paradis. Myco ne comprenais pas ce qui se passait, elle poussait doucement l’oiseau du museau, et se demandait pourquoi il n’y avait pas de réaction. Première fois qu’elle sentait la mort.

 

Nous avons aussi une belle soirée entre amis dans un resto à Guaymas, question de célébrer le week-end qui commençait. Resto de type steak house assez particulier avec sa décoration de type safari — je n’aime pas voir des animaux empaillés sur tous les murs! Le Resto n’était pas notre choix, mon chum et moi on s’efforce de diminuer la viande… Mais l’amitié l’a emporté, nous avons eu beaucoup de plaisir, dégusté du bon vin et nous avons aimé nos pâtes aux fruits de mer!

 

 

Et question de bien éliminer nos divines calories du vendredi soir, le lendemain matin nous sommes partis pour découvrir le Canyon Nacapule, entouré de montagnes aux teintes rougeâtres et vieilles de 145 millions d’années. Ce qui est surprenant lorsqu’on s’enfonce dans le canyon, est d’y voir cette luxuriante végétation poussée en pleine zone désertique! Une belle randonnée, avec quelques obstacles et avec au-dessus de nous un parcourt de Zip lines qui traversait le canyon. Des gens de l’endroit nous ont aussi raconté qu’il y a 4 ans, une tempête tropicale avait causé tout un déluge en laissant 40 pouces de pluie en peu temps, balayant tous les sentiers et chemins jusqu’au village de San Carlos.

Pour la première fois aussi depuis que nous sommes arrivés au Mexique, nous avons mis notre kayak à l’eau dans l’estuaire entre Guyamas et San Carlos. Une ballade de deux heures qui nous a permis de contempler la diversité des oiseaux : aigrettes, pélicans, grand héros, bécasseaux, poules d’eau, goélands, cormorans… Myco était surexcitée d’en voir autant, elle bougeait pas mal trop à mon goût dans le kayak.

 

Déception de ne pas pouvoir sortir de la première baie de l’estuaire, car il n’y avait pas assez d’eau — on a oublié de vérifier la table des marées. Argumentation avec le chum pour les manœuvres, Myco qui n’arrête pas de bouger… bref cela m’a rendu impatiente! Au point où je n’ai pas vraiment apprécié ce moment de paix qui s’offrait à nous… Et encore moins au retour lorsqu’on est débarquer les deux pieds dans la boue!

Est-ce mes hormones? Je ne me tolère plus moi-même! On respire par le nez que le chum rouspette. Direction Beach pour aller faire la pause de mes esprits bouillants. Je commence à écrire le blogue, tout en regardant Bernard s’amuser avec Myco. L’écriture me calme, tout comme le bruit des vagues. On peut maintenant rentrer à la maison – c’est l’heure de l’apéro!

 

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