Une belle aventure en équipe vers le sommet de Tetakawi

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tecalai beach view3La levée du lit fut difficile ce matin… ouille et outch à mes muscles à ma tête! Faut dire qu’hier mon Minou et moi on a fait du « sport extrême » et qu’il fallait bien « arroser » en soirée, notre exploit, question de célébrer avec nos amis!

Nous sommes partis vers 11 h le matin, avec un soleil radieux, avec nos amis Christine et Laurence et notre chienne Myco, sac au dos avec nos lunchs et bouteilles d’eau faire du hiking afin de gravir l’un des sommets des montagnes Tetakawi, situées à peine à 15 minutes de notre campement. Au pied de la montagne, on fait une petite alliance en confirmant que chacun allait à son rythme, que nous étions ensemble pour nous entraider et avoir du plaisir — car notre quatuor est loin d’être en pleine forme, mais a plein de bonnes intentions.

De la base au sommet, Tetakawi représente une ascension de 1600 pieds avec un sommet en roc de 200 mètres. Le sentier sinueux qui part de la route est en terre avec quelques roches, cactus et une pente assez douce pour le premier quart de notre montée. Vraiment fascinant de voir comment Myco s’occupe de chacun de nous; elle se promène sans arrêt entre la tête et la fin de de notre petit peloton pour s’assurer que chacun est bien et qu’on suit… après tout, Myco met en pratique ses compétences de chien de troupeau!

Lorsqu’on entame de 2e quart de notre montée, la ligne de pente et le sol changent. On commence à grimper avec un angle de 30 degrés et il y a de plus en plus d’obstacles naturels à passer. Nos amis décident d’arrêter, car Christine est en plein rétablissement d’une opération de son cou – une fusion des vertèbres. Bernard et moi on se consulte – et on décide de continuer tandis qu’ils prendront leur lunch tranquillement tout en prenant des photos de notre montée.

Le sentier s’amincit de plus en plus et nous amène dans des passages entre d’énormes rochers. Le cardio et nos muscles sont mis à l’épreuve – intense montée – on regarde en bas et ça devient vertigineux. L’angle de la pente passe à 45 degrés. On commence aussi à se questionner à propos de Myco – comment va-t-elle grimper avec une pente aussi abrupte et remplie de petits cailloux qui nous font glisser sans arrêt. On décide d’enlever son harnais et ses sacs pour lui donner plus de liberté.

Pendant notre montée on croise aussi des gens de tous les âges qui redescendent, la plupart sont de la place. On leur demande si nous réussirons à atteindre le sommet avec notre Myco – oui, mais avec de bons défis lors du dernier quart. Oh boy… on regarde la dernière portion qu’il nous reste à gravir. Mon Bernard n’est pas certain, il s’inquiète de Myco et surtout de pouvoir redescendre sans problèmes. Moi, malgré que j’ai le cœur qui bat la chamade, mon intuition me dit de continuer qu’on sera correct. J’encourage mon Minou et on se remet en marche. La ligne de pente devient plus raide avec un 60 degré d’inclinaison. On s’entraide, mon chum me pousse sur le derrière quand j’ai de la difficulté à grimper, on hisse Myco sur un rocher, on prend de plus en plus des pauses pour récupérer notre souffle. Arrivé presque au sommet, il reste un dernier petit passage – on doit se faufiler dans une espèce de crevasse en escaladant la paroi à pic. Myco nous fait totalement confiance, elle se laisse prendre doucement par Bernard et on l’encourage à aller de l’avant. Après presque 3 heures de montée, on arrive enfin au sommet, heureux et fiers de nous trois. Mes yeux contemplent la beauté du paysage qui s’offre à nous – magique! La mer est partout autour de nous, les montagnes sont magnifiques avec leurs couleurs rougeâtres, le soleil est radieux dans un ciel infiniment bleu azur. Un groupe de jeunes adultes sont aussi au sommet avec nous, ils font la cuisine sur un feu de bois, ça sent bon… la paix, le bonheur et la joie!

J’appelle nos amis qui sont restés sur une platte forme plus bas dans la montagne. Bernard et moi nous faisons la vague du sommet — on aperçoit des tâches de couleurs, oui c’est le t-shirt à Christine, ils nous voient aussi – apparemment, mes cheveux sont rouge vif au soleil, clic clic on prend des photos et surtout on casse la croute, on a terriblement faim! Même Myco a reçu un cadeau du groupe, un bon morceau de steak cuit sur le feu!

On se redit encore une fois comment on est heureux d’avoir été capable d’atteindre le sommet et sans trop se chicaner en plus! On jase de la descente et l’on refait une alliance, question de redescendre en toute sécurité et avec le sourire. On repart donc par la crevasse. On adopte la technique, que Bernard descend seul pendant une dizaine de pieds pendant que moi je reste plus haut à tenir Myco. Lorsque que Bernard est stable, je laisse doucement descendre Myco en maintenant la laisse après son harnais et Bernard peut la récupérer doucement plus bas. Myco se laisse faire, un peu inquiète de voir le vide sous elle. On maintient cette cadence pendant près d’une heure, doucement on descend, un pied à la fois. Mes cuisses brûlent et les genoux de Bernard « flacottent », mais on tient bon.

Finalement à un peu moins de la moitié, on laisse aller Myco qui reprends du service en gambadant joyeusement autour de nous et en nous surveillant du coin de l’œil. On rappelle nos amis (qui étaient redescendus au village) et après plus de 4.5 heures d’efforts on revient sur le plancher des vaches, exténués, fiers et heureux! C’est certain qu’on recommencera cette expérience de faire du hiking ensemble!

On rentre à la maison pour se doucher, préparer des trucs pour un souper « potluck » — nous serons une dizaine d’amis à se retrouver chez Ray & Jeep qui ont une petite maison sur la colline. Finir la soirée entre amis n’a pas de prix, on jase, on rit, on se raconte des histoires, on déguste tous les plats préparés avec amour et bien sûr on boit gaiement du vin… oups, un peu trop pour moi, je crois!Tetakawi restera notre highlight de la semaine, sans oublier notre quotidien qui fut fort occupé. Mon chum a eu une semaine remplie avec son travail, tous les jours nous sommes allés à la plage et chaque fois nous sommes revenus avec de jolies pierres colorées – je veux commencer à faire des colliers et des bracelets. J’ai pris le temps de me faire une belle affiche pour promouvoir mes services de Web-designer-coaching, j’ai donné deux sessions de coaching, j’ai écrit pour mon livre… et j’ai aussi fait rire le boucher de la place; que voulez-vous je ne suis pas encore capable de maitriser mon petit vocabulaire espagnol et j’avais oublié mon iPhone pour m’aider avec l’application Google traduction. Donc dans le but de me faire comprendre au marché, j’ai dû mimer les bruits que fait un cochon et faire des gestes avec mes mains, pour pouvoir obtenir mon roti de porc afin de faire un effiloché de porc dans le crocpot pour une autre soirée potluck en l’honneur de l’arrivée de Diane & John! Le boucher s’en pouvait plus de rire – et cela a fait notre journée!    Merci la vie xoxoxo

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