Célébration de la journée des morts  » Dia de los Muertos »

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da068e8c9e66c693_d6d1d9543f7d11e3b1ee22000aaa09dd_8-previewLe Jour des morts (Día de los Muertos), est une fête typique de la culture mexicaine actuelle, afin de célébrer et d’honorer leurs morts. Cette fête se distingue des autres fêtes des morts et notamment des fêtes chrétiennes par le caractère festif de certaines traditions et par la réalisation d’autels privés dédiés aux morts et couverts d’offrandes d’objets, de fleurs et de nourriture.

C’est la première fois que nous sommes témoins de cette fête qui est d’une grande importance au Mexique. Déjà ce matin, des enfants costumés se promenaient dans les rues et depuis quelques jours déjà, nous remarquons qu’il y a beaucoup de décorations et surtout beaucoup de joie et d’excitation dans l’air!

Cette fête se déroule en effet, pendant 3 jours, débutant le 31 octobre jusqu’au 2 novembre juste après la fête de Halloween qui n’a aucun rapport. C’est aussi une occasion pour se retrouver en famille. Lors du Día de Muertos, la visite rituelle est très festive, avec des offrandes de bonbons, de têtes de mort en sucre ou de tequila. Les Mexicains vont dans les cimetières, mangent sur les tombes, dansent, chantent. Ce n’est pas un jour triste pour eux. Ils confectionnent des autels dans leurs maisons et mettent des bougies dans leurs habitations !

Un peu d’histoire…

La fête des morts, vieille d’environ 3500 ans, découle de nos jours de plusieurs traditions. Lors de l’époque de Moctezuma (dernier empereur Aztèque), les habitants du Mexique avaient l’habitude img_1413de venir plusieurs fois par an sur les tombes des morts. La famille du défunt dansait, chantait et laissait des offrandes afin de pourvoir aux besoins du défunt dans l’au-delà. En réalité, les Aztèques pratiquaient 2 fêtes majeures: une pour les enfants (Miccaihuitontli), et une pour les adultes (Hueymiccalhuitl). La petite fête était célébrée 20 jours avant la grande. Les Espagnols, eux, avaient l’habitude de venir dans les cimetières pour y déposer du pain, du vin et des fleurs pour la Toussaint. Les Espagnols pensaient que les âmes parcouraient la Terre et flottaient autour d’eux. Tous craignaient qu’elles s’abattent sur eux pour les emporter avec elles. C’est pourquoi ils préparaient des autels avec du vin et du pain pour les apaiser. Des cierges les guidaient jusqu’à l’autel. Le rituel Aztèque n’a donc pas été éradiqué par les Espagnols en les convertissant au catholicisme. La date a juste été fixée afin qu’elle coïncide exactement avec le jour de tous les saints, le 1er et 2 novembre, à la place des 2 précédentes fêtes séparées de 20 jours.

De nos jours, une autre culture vient s’ajouter à cette fête. L’arrivée des âmes des enfants le 31 octobre coïncide avec la fête d’Halloween. C’est pourquoi on rencontre dans les rues des enfants déguisés en Dracula, momies et autres morts vivants tenant une citrouille. Ils ne disent pas « trick or treat », mais « calaveras » selon la tradition del dia de los Muertos, afin d’obtenir des friandises ou des pièces de monnaie.

Le rituel et les célébrations

Ce jour de la fête des morts, les familles vont rendre visite aux tombes de leurs ancêtres et les nettoient, les décorent, leurs mettent des fleurs (spécialement des fleurs oranges appelées zempaxuchitl,ainsi que des bougies. Les âmes des défunts reviennent sur Terre suivant un certain ordre. Il convient alors de leur donner les offrandes appropriées. Pour les enfants morts avant d’avoir été baptisés, on offre des fleurs blanches et des cierges. Pour les autres, on apporte des jouets. Pour les adultes, on apporte des bouteilles de tequila.

Des offrandes sont aussi faites dans chaque maison sur des autels situés dans les chambres des défunts, plus ou moins décorés et remplis selon les familles. On y trouve: du copal dans son encensoir, des fleurs porte-bonheur, des cierges allumés, des photos représentants le défunt de son vivant, des têtes de morts en sucre ou en chocolat, des fruits, le pain des morts, des bonbons, de la nourriture que le défunt appréciait le plus, des boissons, de l’eau bénite et diverses offrandes particulières au défunt (tabac, poteries…).

Les têtes de morts portent sur le front les prénoms des morts. Bien qu’elles soient généralement représentatives du défunt, elles peuvent se déguster. Les Aztèques et autres civilisations gardaient comme trophée les crânes des vaincus et les rassemblaient lors de la fête des morts. Ces crânes symbolisent le mort et la renaissance.

Pour guider les âmes, un chemin de pétales de fleurs est réalisé de la rue jusqu’à l’autel. Des prières sont récitées et de la musique est jouée. Les Mexicains, qui sont presque tous catholiques, débutent leur journée en priant les défunts, et la terminent en buvant à leur santé. Les mexicains ne craigne pas la mort, ils se moquent d’elle, jouent avec, et même cohabitent de manière harmonieuse et respectueuse.

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