Bernard part en taxi vers l’hôpital, et moi, je me retrouve, une heure après au garage de Lazaro. Entre temps, j’appelle notre ami Bob, qui vient me rejoindre au garage. Tout juste après mon arrivée, j’explique à Lazaro ce qui s’est passé. Il ouvre le capot, et en moins de 30 secondes, il blâme que c’est le ventilateur qui probablement ne marche pas. Je le regarde droit dans les yeux, et lui dit : quel culot de nous blâmer, sans rien analyser. Puis en moins de deux, je prends la décision et lui dit : je vais vider tout l’intérieur de la camionnette, puis elle sera verrouillée, incluant le capot et c’est défendu de lui toucher, tant que je ne reviendrai pas. Je lui fais bien comprendre que ma priorité sera Bernard pour les jours à venir.
Bernard me texte, il s’en vient me rejoindre au garage. Pendant ce temps, je commence à vider le contenu et à tout transférer dans la camionnette de Bob. Bernard arrive. Il est encore tout sale, la peau en bien piètre état. Mais que je lui dis, le docteur ne t’a pas nettoyé le visage, il n’a rien fait avec tes plaies? Il me dit, que la docteure, avait bien plus peur de la situation du virus, que de s’occuper de lui. Grrrrrr, je bouille! Mais elle lui a prescrit des antibiotiques contre les infections.
Lazaro recommence à réciter que finalement c’est probablement de notre faute. Je le fusille du regard. Il se tait. On quitte pour la maison avec Bob et la moitié du contenu de la van et nos deux toutous hyper patientes.
Durant le transport, j’écris à ma chère amie Moira qui est en Angleterre, et avec laquelle nous avons voyagé au Mexique. Moira est une infirmière spécialiste des grands brulés. Vive la technologie, je lui envoie des photos de l’état de Bernard, qui selon moi, est brûlé au 1er et 2es degrés sur la figure, le front, les lèvres, le menton, l’oreille, le cou, le début de la poitrine, les avant-bras et une main. J’ajoute que certaines surfaces m’apparaissent superficielles et d’autres plus profondes.
Nos amis Moira et Graeme en voyage chez nous, à Oaxaca, Mexico.

4 Comments
Christine and Bernard~ my heart is with both of you! Your beautiful strength and love for each other is the cure! I am so sorry to read this and wish I were close to help you! Sending big hugs and warm love to both of you (and the pups) … I love to read your adventures, but not this one! Yes Quebec will wait with open arms.. for now hold each other in your arms and keep that love for each other to heal! Take care and I will keep you in my thoughts each day!
With Love Carol ❤️
Ma chère Christine et cher Bernard. Quel tragédie,nous sommes sur le choc.
Christine continue ton super et bon travail d infirmière ⚕️ (comme ta maman l aurais fait),soit forte,je sais que ce n ai une situation evidente.
Je te met dans ma liste pour mes prières du soir.
Nous t envoyons des pensées positives.
Si nous avions un jet privé,il serait déjà en route .
Un prompt rétablissement Bernard,je suis cetaine que tu as de très bon traitement avec ton infirmière privée. Très important de l écouter.
Nous sommes heureux que vous êtes bien entouré d amis.
On vous aiment
Dearest, most wonderful friends, I am so sorry for your traumatic experience! All my love to you both and wishes for speedy healing. Of course you have already seen the silver linings – that you were in town, still close to home, surrounded by friends. I wish I could fix you a healthy dinner and bring it over but we are in Colorado. But, love does not know distance, so Wally and I send you lots and lots of love and hugs.
Bonjour vous deux, je viens de lire les derniers messages de juin et juillet, ouf j’ai eu les larmes aux yeux en lisant l’accident de Bernard, quel bête accident…Tant mieux qu’il est revenu sur ses pieds et il a gardé ses beaux yeux……et toi Christine, la super infirmière dans l’action, il a été chanceux de t’avoir…Bravo…Et que dire de l’histoire de la meute de chiens et la stérilisation, vous êtes des personnes merveilleuse…J’aimerais tant vous rencontrer en personne…Lâchez pas, vous semblez être un couple magnifique